jeudi 3 mai 2012

La compréhension naît de la prise de conscience


Le sable m’interpelle, m’appelle et me questionne. Cette infime particule est le témoignage même du Voyage, de son essence et de sa nonchalance. Il représente la particule de « l’ailleurs » dans le « ici ». Sa présence n’est pas un hasard, mais son reflet ramène à la notion du temps qui passe inexorablement.
En se positionnant sur le sable chaud, blanc d’une plage des Caraïbes, on peut prendre conscience de la réelle matière dont les rêves sont faits. Ce merveilleux voyageur du temps est dépeint dans toutes les brochures de voyage avec des mers  turquoises dans un changement continuel de tons, varié de nuances de bleu et bordé de ses cocotiers, rendant tout cet ensemble presque irrésistible.
Le premier facteur de ce sable blanc est l’océan lui-même. Avec son mouvement constant, le  frottement face aux roches et falaises, ainsi que la fragmentation de coquilles pouvant se disloquer en minuscules particules, sont l’explication rationnelle d’un sable d’une blancheur incroyable, s’inscrivant dans le registre  du déplacement sans retour  dans le tourbillon de la vie.  Ainsi, la couleur du sable raconte par elle même l’histoire de ce dernier, car son parcourt est à tout jamais gravé dans son contenu. Car plus le sable est blanc, plus il contient du corail, signifiant un long parcourt au grès des flots.
« Un à un, les grains de sable s’écoulent, Un à un les moments passent ; Certains vont, certains viennent : ne tentez point de tous les saisir ».

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